
Dans un monde saturé de bruit, d’opinions instantanées et de discours imposés, écouter véritablement est devenu un acte rare… et profondément politique.
Sur le terrain, nous le constatons chaque jour : l’écoute n’est pas passive. Elle est une action en soi. Elle est même, souvent, la toute première étape du changement durable.
Trop souvent, "écouter" se limite à entendre des mots. Or, l’écoute sincère va bien au-delà. C’est entendre les silences, lire entre les lignes, capter les émotions derrière les récits. C’est accorder de la valeur à chaque parole, à chaque histoire, quelle que soit la personne qui l’exprime.
Écouter, c’est reconnaître une réalité que l’on ne vit peut-être pas soi-même. C’est faire le choix de la compréhension plutôt que de la réaction, du dialogue plutôt que de la division.
C’est dans cet esprit qu’est né le Cahier de Doléances Citoyen. Un espace d’expression libre, où chacun peut partager une doléance, une difficulté vécue, une idée d’amélioration, ou simplement un ressenti.
Dans cette démarche, aucune parole n’est trop petite, trop banale ou trop en colère. Chacune est une pièce unique du puzzle collectif.
Ce cahier n’est pas un outil symbolique : c’est un véritable levier de participation démocratique, une porte ouverte à celles et ceux qui ne se sentent plus écoutés.
Aujourd’hui, plus que jamais, tendre l’oreille ne suffit pas. Il faut écouter avec attention, avec respect, avec humanité. Il faut s’ouvrir à ce que les autres vivent, même lorsque cela dérange, même lorsque cela remet en question nos certitudes. Car les grandes décisions ne naissent pas dans les salons ou les cabinets restreints.
Elles naissent souvent de petites phrases, partagées avec sincérité au détour d’un marché, d’une réunion de quartier ou d’une feuille manuscrite glissée dans un cahier.
Si vous aussi, vous pensez qu’un autre avenir est possible, que notre quotidien mérite mieux, que nos institutions doivent écouter avant d’agir , alors exprimez-vous.
🖊️ Déposez votre doléance ou votre idée sur notre plateforme. Votre parole compte. Elle n’est ni perdue ni ignorée. Elle est entendue, respectée, et intégrée dans notre action en cliquant ici
Mohamed SYLLA
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