𝐔𝐧 𝐃𝐢𝐦𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞 𝐚̀ 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐬𝐛𝐨𝐮𝐫𝐠 : 𝐔𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 !

Publié le 26 octobre 2025 à 19:41

À la demande de sa petite fille, j’ai eu le bonheur de partager un “café UTILES” avec Colette, 94 ans, autour d’un café bien chaud et de délicieux bredele alsaciens.Un moment suspendu, empreint d’émotion et de mémoire.

Nous avons longuement parlé de cette France plurielle que nous aimons tous les deux, celle que nous défendons ardemment : une France riche de ses cultures, de ses origines, de ses différences, mais unie dans le respect et la fraternité.

Originaire de Bretagne et Alsacienne de cœur comme moi, Colette est née en Afrique et garde de cette terre des souvenirs lumineux.

Tout l’après-midi, vu sur la cathédrale de Strasbourg, nous avons voyagé ensemble à travers ses récits : Dakar, Conakry, le Fouta Djallon, et l’histoire touchante de l’Almamy, grand ami de son père disparu.Elle m’a montré, les yeux brillants, la croix du Christ en ivoire que l’Almamy avait offerte à son père, symbole d’une tolérance profonde, d’une amitié au-delà des croyances et du temps.

Notre conversation s’est poursuivie sur la France d’aujourd’hui, sur ces extrêmes qui nous divisent là où nous devrions bâtir des ponts.

“La tolérance, l’éducation et la curiosité de l’autre sont les seules clés d’un meilleur vivre-ensemble”, m’a confié Colette.

“Le monde est une chaîne d’union : chacun doit travailler à y rester.”

Je suis ressorti de cette rencontre ému, grandi et inspiré dans ma démarche citoyenne.Avant de quitter la table, Colette m’a fait promettre une chose : organiser une excursion pour ses petits-enfants sur les traces de son parcours de vie, pour que la mémoire, la transmission et l’espérance continuent de relier les générations.

Alors que nous finissions les dernières gorgées de notre café UTILES, Colette m’a souri et ajouté :

“𝐏𝐞𝐮𝐭-𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮’𝐮𝐧 𝐣𝐨𝐮𝐫, 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬’𝐚𝐩𝐚𝐢𝐬𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭. 𝐈𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐬𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞𝐫.”

Merci Colette 

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.