
Depuis plusieurs semaines, le gouvernement envisage des réformes qui inquiètent tant les salarié-es que les employeurs. Ces mesures, présentées comme des leviers pour relancer l’économie, risquent en réalité d’aggraver la précarité et de ๐๐ฬ๐ญ๐ฬ๐ซ๐ข๐จ๐ซ๐๐ซ ๐ฅ๐๐ฌ ๐๐จ๐ง๐๐ข๐ญ๐ข๐จ๐ง๐ฌ ๐๐ ๐ญ๐ซ๐๐ฏ๐๐ข๐ฅ.
Parmi les pistes évoquées, ๐ฅ๐ ๐ฌ๐ฎ๐ฉ๐ฉ๐ซ๐๐ฌ๐ฌ๐ข๐จ๐ง ๐๐ ๐๐๐ฎ๐ฑ ๐ฃ๐จ๐ฎ๐ซ๐ฌ ๐๐ฬ๐ซ๐ข๐ฬ๐ฌ suscite de vives réactions. Réduire le temps de repos ne garantit en rien une reprise économique durable. Le travail mérite du repos, du respect et de la reconnaissance. Les jours fériés font partie des acquis sociaux historiques, fruits de longues luttes, et ne peuvent être considérés comme un simple levier comptable.
Autre projet préoccupant : repousser le début de l’indemnisation des ๐๐ซ๐ซ๐ฬ๐ญ๐ฌ ๐ฆ๐๐ฅ๐๐๐ข๐ ๐๐ฎ ๐ก๐ฎ๐ข๐ญ๐ข๐ฬ๐ฆ๐ ๐ฃ๐จ๐ฎ๐ซ. Une telle mesure aurait pour conséquence directe de fragiliser les salarié-es malades et de créer des situations de vulnérabilité financière. Elle pourrait également accroître la présence de personnes malades sur leur lieu de travail, avec des risques sanitaires non négligeables, tout en alourdissant la charge pour les employeurs.
Ces projets sont largement qualifiés d’antisociaux et soulèvent une opposition croissante. Les organisations syndicales ont la responsabilité de faire front commun pour défendre les droits acquis. Ce combat ne concerne pas uniquement les salarié-es : de nombreuses organisations patronales expriment elles aussi leurs inquiétudes, conscientes des impacts négatifs sur la santé économique et sociale du pays.
Préserver les droits sociaux n’est pas une option, c’est une nécessité pour garantir une société plus juste, solidaire et respectueuse de ses travailleurs et travailleuses.
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